« Qu’est qu’un mythe ? Dans la langue courante, il désigne une histoire ou une idée fausse : le mythe du retour à la nature, de la croissance zéro, ou du progrès indéfini. Mais dans la langue des sciences humaines et de l’anthropologie, c’est un récit censé donner un sens aux choses pour résoudre des difficultés ou des contradictions.
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Le mythe fait prendre par erreur un rapport idéal pour un rapport réel. Le sport dans ce cas est un mythe. Il permet de croire et de faire croire… » Le mythe du sport, selon les mots de Georges Vigarello, assurerait ainsi le modèle de l’idéal démocratique mieux encore que ne le fait notre société, où le droit peut être bousculé par la force, où l’arbitrage peut être compromis par l’arbitraire et où cet idéal peut demeurer promis sans pour autant être réalisé. (4e de couverture)
