Avec l'appui de nombreux documents textuels et visuels, cet ouvrage raconte une histoire des spectatrices qui, dans les années 1910, dérangent ou bousculent la projection à travers leurs chapeaux, leurs bébés, leurs commentaires, leur "sex appeal" ou leur vulnérabilité à l'agression. L'imaginaire qui en découle est complexe, tissé par une diversité de points de vue.
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D'où ce paradoxe : alors que la salle de cinéma offre un espace de liberté aux femmes, elle est aussi un reflet (même déformé) des hiérarchies sociales qu'elle contribue parfois à renforcer. (4e de couverture)