Pour tous, Alfred Jarry (1873-1907) c'est d'abord le père Ubu et son monde très particulier, des histoires abracadabrantesques, des descriptions un peu folles et un vocabulaire percutant, aux phrases comme entaillées par des mots venus de nulle part.
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On connaît moins Jarry dessinateur, graveur et peintre et son admiration pour les artistes, notamment Paul Gauguin, Pierre Bonnard, qui a illustré nombre de ses publications, ou encore Henri Rousseau auquel Jarry attribua le surnom, devenu légendaire, de « Douanier ». Jarry a assuré la critique d'art pour plusieurs publications. Il le faisait avec son oeil si particulier et son style singulier, conférant à chacune des oeuvres décrites une nouvelle apparence, voire un nouveau sens, tout comme dans ses poèmes consacrés aux artistes qu'il estimait dignes d'entrer dans son panthéon. Picasso, Miró, Max Ernst, comme les Surréalistes, reconnaissaient en Jarry l'un de leurs maîtres. (4ème de couverture)
