La question du statut de l'oeuvre d'art, examinée à travers le prisme des catégories esthétiques traditionnelles en vigueur au moment de l'émergence des premières avant-gardes en France, en Italie et en Russie, offre une perspective étendue sur les mécanismes de leur transformation et de leur enrichissement.
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Les oeuvres et les manifestes produits entre 1895 et 1917 constituent le socle de l'analyse, avec une attention particulière portée à la catégorie du Beau, notamment à ses déclinaisons au sein des avant-gardes. L'exploration se conclut par une réflexion sur la nature des pulsions avant-gardistes - principalement dionysiaques - et sur la manière dont, en suivant Nietzsche, les artistes réactivent cette problématique. (4e de couverture.)