COP 21 : “TOUS ENSEMBLE POUR LE CLIMAT” à la BU cathédrale et à la BU santé

Événement majeur et mondial de cette fin d’année 2015 : la réunion du 30 novembre au 11 décembre prochains de la COP 21 à Paris-Le Bourget (Seine-Saint-Denis) ; c’est la 21ème COnférence des Parties (COP 21) de la CCNUC, regroupant 196 signataires de la CCNUCC, des ONG, des entreprises et des groupements scientifiques.

Nous sommes à l’heure actuelle confrontés à une menace amorcée au début de l’ère industrielle, qui se précise inexorablement jusqu’à faire ses premières victimes : le réchauffement climatique. +2°C, c’est la limite à ne pas dépasser, autour de laquelle la COP 21 doit aboutir à un accord international sur le climat, applicable dans tous les pays. +2°C, chiffre minuscule à l’échelle planétaire ; chiffre ridicule au regard des conséquences irréversibles qui s’imposent et s’abattent déjà sur ce qui caractérise la Planète bleue : la vie.

Selon le dernier rapport du GIEC, les impacts du changement climatique sont déjà visibles : en premier lieu, une hausse des températures de 0,3 à 4,8°C d’ici 2100 si nous ne maîtrisons pas nos émissions à effet de serre ; la perturbation des grands équilibres écologiques qui s’observe déjà : des événements climatiques extrêmes plus violents et plus fréquents (tempêtes, sécheresse, pluies diluviennes…), la montée du niveau des mers accrue par la fonte des glaciers, mais aussi l’acidification des océans causée par l’excessive absorption naturelle du gaz carbonique dont ils sont les acteurs, au même titre que les forêts à leur tour menacées. De par la modification voire la disparition de leur biotope, les populations animales et végétales doivent s’adapter ou migrer, au risque de s’éteindre.

On commence aussi à envisager les conséquences sur les sociétés humaines : migrations forcées, réduction de la sécurité alimentaire de par une production agricole en baisse dans de nombreuses parties du globe, multiplication des conflits autour de l’accès à l’eau et de l’appropriation des terres fertiles, risques sanitaires accrus, notamment en raison de l’avancée d’insectes vecteurs de maladies.

Selon l’OMS, les changements climatiques représentent la plus grande menace pour la santé dans le monde au XXIe siècle. Les professionnels de santé devront faire face à des vagues de chaleur et autres phénomènes météorologiques extrêmes, l’émergence ou la réémergence de maladies infectieuses. Ils devront également soigner tous ceux atteints de cancers, de malnutrition, d’affections respiratoires, de maladies cardiovasculaires et d’autres maladies non transmissibles dues à la pollution de l’environnement.

Ainsi l’objectif de la COP 21 est de devoir conduire à l’adoption d’un accord universel, qui posera le cadre d’une transition vers des sociétés sobres en carbone et capables de faire face aux changements climatiques, en favorisant des coopérations internationales et interdisciplinaires mais aussi en mobilisant un droit international approprié, en privilégiant et intensifiant l’innovation technologique, et en s’imposant aux politiques.

Car c’est aussi notre devoir de citoyen du monde de prendre en charge la problématique et d’y faire face par une réponse individuelle ou collective : tous ensemble pour le climat.

Les bibliothèques universitaires des pôles cathédrale et santé se félicitent de s’associer à cet événement en vous conviant aux expositions thématiques présentées respectivement du 25 novembre au 18 décembre dans le hall de la BU santé, et du 25 novembre au 31 janvier 2016 dans le hall de la BU cathédrale.

*billet rédigé par les équipes des bibliothèques universitaires cathédrale et santé